Forum HABITAT / 22 juin 2019
Les propositions :
Lutte contre l’habitat indigne
- Un logement digne, salubre pour tous et toutes, dans le quartier de son choix
- L’équité de traitement pour les personnes en situation irrégulière, conformément à la réglementation (droit à l’hébergement et au logement)
- Plus personne à la rue : se donner les moyens de mettre en œuvre une politique du « logement d’abord »
- Mettre tous les moyens nécessaires dès maintenant pour que plus aucun enfant ni femme enceinte ne soient à la rue
- Une stratégie locale de résorption des bidonvilles
- La prise en compte de la souffrance psychologique et du statut de victime des personnes en situation de mal logement ou à la rue. La poursuite des coupables.
Une offre de logement accessible qui répond à la demande
- Des servitudes pour le logement social dans toutes les opérations immobilières à partir de 10 logements (ou aussi, pour toute opération, comme ça se fait dans d’autres villes)
- Une opposition ferme à la construction de logements de luxe dans les quartiers déficitaires en logements sociaux
- Un rééquilibrage territorial des logements sociaux à l’échelle de la Métropole et sur Marseille à l’échelle de l’arrondissement et/ou de quartier
- Une politique qui met en place les conditions nécessaires pour la création de logement social en centre-ville sur le bâti ancien (maîtrise du foncier pour opérations d’acquisition-amélioration…)
- Un PLH co-construit qui permette d’atteindre les objectif de construction de logements sociaux fixés par la loi SRU (25 % de logements sociaux pour 2025).
- Refuser le report du PLH après les élections municipales
- Une politique de recensement et réattribution des logements vacants
- La réquisition des logements vides des investisseurs (banques, assurances, grands promoteurs…)
- Un moratoire « zéro expulsions locatives » sur le département
- Un plaidoyer collectif pour le droit au logement (DALO, etc..)
Le contrôle du marché
- Un pilote unique qui coordonne les pouvoirs publics sur les questions d’habitat
- Une politique d’encadrement et de plafonnement des loyers
- Le « contrôle technique du logement », plus contraignant que le « permis de louer », avec un vrai suivi à l’immeuble des services techniques compétents (ARS, services d’hygiène…)
- Une présence plus forte de l’État sur la question des grandes copropriétés dégradées
La Participation des habitant·e·s
- L’obligation pour les pouvoirs publics, d’associer la population à l’élaboration de tous les documents d’urbanisme (avec une vraie informations, documents accessibles…)
- Dans le PLUi une OAP (Orientation d’aménagement et programmation) spécifique sur le réhabilitation du centre-ville co-construite avec les habitant·e·s
- Plus de transparence sur l’attribution des logements sociaux, avec une participation citoyenne aux commissions d’attribution
Des familles à la rue, la spéculation, la gentrification …
« C’est le marché ».
Non ! les collectivités territoriales ont le pouvoir et les outils de régulation !